Sans doute le plus ancien instrument qui soit, le tambour résonne en nous comme en écho aux pulsations vitales de tout être vivant. Des « tambours du Burundi » à ceux du Bronx en passant par les « Wa daiko » Japonais, c’est toute cette puissance que l’on ressent, qui au travers des âges et des frontières, nous transporte et nous plonge dans nos plus primitives sensations.
Utilisé dès le moyen-age dans les églises puis très tôt comme moyen de communication à la guerre, il est plus présent comme outil de rythmique et dans les cérémonies aujourd’hui.
Les « tambours de l’Empire », portés par l’histoire Napoléonienne, nous ont transmis un riche patrimoine, issus principalement du XVII siècle. Les Marches Folkloriques de l’Entre-Sambre-et-Meuse, reconnues au patrimoine immatériel de l’UNESCO et dont l’origine date du VIIIe siècle, perpétuent cette transmission.
Les batteries de Tambours et de fifres sont à l’origine des batteries fanfares aujourd’hui
puis des fanfares, et représentent la musique populaire dans les fêtes de nos communes auxquelles participent les Tambours Cénomans depuis plus de quatre générations, contribuant à la reconnaissance d’un instrument plutôt méconnu malgré l’attrait dont il bénéficit auprès des plus jeunes de par sa capacité à envoûter son auditoire.